Elon Musk quitte le gouvernement face aux luttes de Tesla, crise budgétaire et drama DOGE

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Elon Musk annonce la fin de son mandat en tant qu’employé spécial du gouvernement après 130 jours, critiquant le budget de Trump et les défis rencontrés par DOGE. Son départ soulève des questions sur l’impact de sa proximité avec les politiques sur Tesla et sa mission de réduction des dépenses gouvernementales.

Que s’est-il passé ? Elon Musk a annoncé qu’il quittait la Maison Blanche. Après 130 jours de service en tant qu’employé spécial du gouvernement, son départ intervient alors qu’il a exprimé sa « déception » face au budget de Trump et a affirmé que DOGE avait été utilisé comme « bouc émissaire ». Il a également déploré les réactions négatives envers Tesla depuis son implication en politique.

Dans un message posté sur sa plateforme X, Musk a remercié Trump pour « l’opportunité de réduire les dépenses superflues ». Il a ajouté que la mission de DOGE visant à diminuer les coûts gouvernementaux ne fera que se renforcer avec le temps.

Le rôle de Musk en tant qu’employé spécial lui permettait d’occuper un poste fédéral pendant 130 jours chaque année. Les 30 mai 2025 marquerait donc la fin de son mandat à compter de l’inauguration de Trump.

Cependant, le moment choisi pour annoncer son départ fait suite à ses critiques sur le projet de loi de dépenses fiscales de Trump, nommé « One Big Beautiful Bill Act. » Le plus riche homme du monde a déclaré à CBS News qu’il était « déçu » par ce projet de loi qui augmente le déficit budgétaire et compromet les efforts de DOGE. Selon le Bureau du budget du Congrès, ce projet ferait grimper le déficit de 3,8 trillions de dollars d’ici 2034.

« Je pense qu’un projet de loi peut être grand ou il peut être beau, » a déclaré Musk, « mais je ne sais pas s’il peut être les deux. C’est mon avis personnel. »

La position de Musk à la tête de DOGE et sa proximité avec Trump ont eu des répercussions négatives sur certaines de ses entreprises, notamment Tesla. Les ventes de la marque de voitures électriques en Europe ont déclinées de 50% le mois dernier. Des manifestations et même des attaques sur les concessions se sont également produites.

Dans une récente interview accordée au Washington Post, Musk a évoqué ces incidents. « Les gens brûlaient des Teslas. Pourquoi feriez-vous cela ? C’est vraiment pas cool, » a-t-il déclaré.

Plusieurs investisseurs de Tesla se plaignent du temps que Musk consacre à DOGE, ce qui le détournerait de ses responsabilités cruciales au sein de l’entreprise. Le Wall Street Journal a rapporté au début du mois que le conseil d’administration de Tesla cherchait un nouveau PDG, mais cela a été vigoureusement démenti par Tesla et Musk.

Dans la même interview avec le WP, Musk a abordé les difficultés rencontrées par DOGE dans sa mission de réduction des coûts. « La situation de la bureaucratie fédérale est bien pire que je ne l’avais réalisé, » a-t-il dit. « Je pensais qu’il y aurait des problèmes, mais améliorer les choses à D.C. est une bataille de tous les instants, c’est le moins qu’on puisse dire. »

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Musk a également exprimé son mécontentement face à la réaction suscité par les réductions effectuées par DOGE. L’agence a réduit la main-d’œuvre civile fédérale d’environ 260 000 employés – sur un total de 2,3 millions – par le biais de suppressions de postes ou d’accords de redondance.

« DOGE devient le bouc émissaire de tout, » a-t-il déclaré. « Ainsi, quelque chose de négatif se produit quelque part, et nous en sommes toujours tenus responsables alors que nous n’y sommes pour rien. »

Des rapports parus plus tôt dans la journée affirment que lors de la visite de Trump au Moyen-Orient ce mois-ci, lorsqu’il a annoncé des partenariats IA multibillionnaires entre des entreprises américaines et des nations du Golfe, Musk s’est précipité dans la région pour essayer d’empêcher l’accord à moins qu’il n’inclut sa propre entreprise xAI. L’accord comprenait OpenAI, que Musk poursuit toujours pour violation de contrat.

Musk insiste sur le fait que son départ est uniquement dû à la fin de son mandat de 130 jours et n’a rien à voir avec un éventuel conflit avec Trump.

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